En résumé :
- Deux mois jour pour jour après des élections législatives où le Nouveau Front populaire est arrivé en tête mais qui ont débouché sur la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, la France insoumise et des organisations de jeunesse avaient appelé à une riposte dans la rue ce samedi 7 septembre. Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes contre le «coup de force» d’Emmanuel Macron.
- Pendant ce temps, Michel Barnier poursuit son installation à Matignon, où il a nommé vendredi soir son directeur de cabinet, Jérôme Fournel. Le Premier ministre a rencontré ce samedi à 11 heures sa prédécesseure Elisabeth Borne, avant de déjeuner à l’Assemblée avec la présidente Yaël Braun-Pivet. Dans l’après-midi, il s’est rendu à l’hôpital Necker, à Paris, où il a assuré que la santé serait «une priorité du gouvernement».
- Le nouveau Premier ministre était l’invité du 20 heures de TF1 vendredi soir. Il en a profité pour annoncer vouloir «améliorer la loi sur les retraites» et «ne rien s’interdire» en matière de justice fiscale et de proportionnelle.
- Pour retrouver toutes les infos politiques de la journée de vendredi, c’est par ici.
Entre 110 000 et 300 000 manifestants dans toute la France. D’après le ministère de l’Intérieur ce samedi soir, 110 000 personnes ont défilé dans tout le pays pour exprimer leur colère face à la décision d’Emmanuel Macron de ne pas nommer Lucie Castets Première ministre, mais Michel Barnier. Dans le courant de l’après-midi, la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot avait revendiqué 300 000 manifestants en France, dans un message publié sur X (ex-Twitter). La France insoumise faisait partie, avec des mouvements de jeunesse, des organisateurs de cette mobilisation.
Encore un grand écart entre les chiffres des organisateurs et de la police à Paris. Selon la préfecture de police de Paris, 26 000 personnes ont manifesté ce samedi dans la capitale pour dénoncer «le coup de force de Macron», a fait savoir l’institution en fin de journée. Pour leur part, les Insoumis, qui avait appelé à cette mobilisation en compagnie d’organisations de jeunesse, ont revendiqué 160 000 manifestants dans la capitale. La préfecture de police précise aussi que cinq personnes ont été interpellées, pour port d’arme prohibé, jets de projectile et dégradations lors de cette manifestation qui s’est élancée vers 14h30 de la place de la Bastille en direction de Nation.
Pierre Moscovici tire la sonnette d’alarme sur le budget 2025. C’est le premier dossier sur le bureau du nouveau Premier ministre, et il est brûlant dans une situation de dérapage des finances publiques : le projet de budget pour l’an prochain, qui doit être déposé au Parlement le 1er octobre. Le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, fait part de son inquiétude dans une interview au Parisien ce samedi en fin de journée. D’une part, «si le gouvernement est censuré, et qu’on n’a pas de budget du tout, on peut se retrouver en situation de shutdown : les prestations ne seraient plus distribuées, les fonctionnaires plus payés», prévient l’ancien ministre socialiste. D’autre part, avec un déficit public «de 5,6 % du PIB au lieu des 5,1 % prévus» cette année, «et 6,2 % en 2025», Pierre Moscovici estime que l’objectif des 3 % réclamés par l’UE pour 2027 paraît bien lointain. Selon lui, «il y a urgence» à réduire le dérapage en cours, pour éviter que la France ne devienne «un pays impuissant». «Le prochain budget sera sans doute le plus délicat de la Ve République», conclut-il.
Après sa visite à l’hôpital Necker, Michel Barnier promet d’agir pour la santé… «mais donnez-moi quelques semaines». Après sa première visite officielle à l’hôpital Necker en tant que Premier ministre, Michel Barnier assure : «La santé publique sera une priorité du gouvernement. Je voudrais que les progrès soient rapides». Rapides, mais pas imprudents : le chef du gouvernement estime qu’il est important de «comprendre pour agir». Au cours de son déplacement, il raconte ainsi avoir «passé un long moment à écouter», avoir été «très impressionné par le professionnalisme, la franchise, le dévouement de ces personnels». Ainsi, il reconnaît «des progrès à faire dans l’organisation, des économies à faire». Souhaitant toutefois éviter tout «effet d’annonces», il implore : «Donnez-moi quelques semaines, ne soyez pas trop impatients». Et conseille : «Si vous tombez sur un Premier ministre qui vous promet des miracles, méfiez-vous».
A Arras, «maintenant il y a même des profs qui votent RN». Elles sont trois amies, à la fin de la manif, et sont d’accord : «Ce qui se passe, c’est un déni de démocratie, et jamais je ne cautionnerai Barnier. Tant qu’il y aura des manifestations, je manifesterai !», affirme Odile, 63 ans. «Moi de même», enchérit Colette, 77 ans. Odile tient à le dire, elle est commandante de police à la retraite : «On dit toujours que les policiers sont tous RN, mais j’ai toujours voté à gauche, et à un moment Mélenchon. J’ai arrêté quand il a dit qu’une balle dans la tête d’un policier c’était un vote RN en moins. Ça m’a choqué.» Colette, ancienne enseignante, soupire : «Maintenant il y a même des profs qui votent RN». Par Stéphanie Maurice.
A Arras, la nomination de Michel Barnier exaspère : «On se retrouve avec un mec de droite à fond». «C’est vraiment une région pourrie de RN», peste à haute voix Marie-Delphine, 56 ans, commerçante, devant la faiblesse de la mobilisation dans la préfecture du Pas-de-Calais. 250 personnes selon la police, 350 selon «le pifomètre insoumis», dit un organisateur. Ce n’est pas si mal, modère Didier, «pour une manifestation organisée à l’arrache». Marie-Delphine n’avale pas la nomination de Michel Barnier : «Ils se sont décarcassés pour que toute la gauche fasse front, et on se retrouve avec un mec de droite à fond». Elle adore Tondelier, «un sacré punch», et aussi David Guiraud député LFI du Nord. «On veut une gauche combative, pas molle.» Par notre journaliste Stéphanie Maurice.
A Arras, Marine Tondelier occupe le terrain «là où elle est élue». Marine Tonderlier, son fils à côté d’elle, défile en tête, et papote avec tous ceux qui l’approchent, visiblement heureuse d’être là. «J’occupe le terrain de là où je suis élue, je suis conseillère régionale du Pas-de-Calais», rappelle-t-elle. Toujours aussi conseillère municipale à Hénin-Beaumont, ville RN. «Je pense que les gens qui combattent pour le front républicain dans le bassin minier se sentent abandonnés, ont l’impression qu’on leur marche dessus. On est parti du front républicain, on est arrivé à l’affront républicain», commente-t-elle. Elle se penche vers son petit garçon, qui lui murmure quelque chose à l’oreille. Elle se relève, rit : «Non aujourd’hui on ne chantera pas, Macron, laisse la place à Yannick Jadot. Ce n’est pas une manif que des Verts». Par notre journaliste Stéphanie Maurice.
A Paris, on estime que «Macron a aussi trahi son propre électorat». Près d’une heure après le début officiel de la manifestation, le cortège semble toujours à l’arrêt. Sur la place de la Bastille, beaucoup de jeunes ont répondu présents. Marie*, 22 ans, est descendue contre «l’alliance avec le RN». «Des personnes ont voté Macron contre l’extrême droite donc il a aussi trahi son propre électorat», observe-t-elle. La destitution, elle n’y croit pas trop. «C’est symbolique». Par notre journaliste Emma Donada.
A Arras, on fustige «Barnier et ses 41 voleurs». A Arras, Didier, 65 ans, enseignant à la retraite, sympathisant LFI, est venu avec sa compagne Linda, 56 ans, éducatrice spécialisée. Ils fustigent «Barnier et ses 41 voleurs». Didier précise : «LR est un groupuscule de 41 membres et ce sont eux qui prennent le pouvoir». Cet été le couple s’est déplacé à Lille pour rencontrer Lucie Castets. «Je lui ai demandé que ma compagne parte le plus vite possible à la retraite», sourit-il. «Si elle y arrive, on part en camping-car et on lui a promis d’envoyer une carte postale à chaque arrêt». Par notre journaliste Stéphanie Maurice.
A Paris, Jean-Luc Mélenchon promet aux manifestants de voter la censure du nouveau gouvernement. «Quoiqu’il arrive, nous voterons la censure d’un tel gouvernement à l’Assemblée nationale», scande-t-il dans un micro tout en condamnant «un coup de force anti-démocratique» d’Emmanuel Macron, après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre. L’Insoumis promet de «mettre au défi» tous les «beaux parleurs qui étaient venus vous cajoler pendant les élections de ne pas voter cette censure». Sans oublier ceux «qui se disent les représentants du refus du système et qui en sont en réalité l’assurance-vie la plus constante. Je parle du Rassemblement national».
A Arras, Marine Tondelier attendue avec impatience. A Arras, le cortège s’étoffe peu à peu, et bruisse de la venue annoncée de Marine Tondelier la secrétaire nationale des Ecologistes. «On l’attend avec impatience», s’exclame Jean-Marc, 61 ans, professeur des écoles. Il apprécie sa pertinence : «Elle porte haut les valeurs des gens de gauche. Je suis séduit.» Un homme arrive, s’exclame, «elle est où, Marine ? Tondelier, pas l’autre.» Jean-Marc rebondit : «Je trouve que Macron flatte l’extrême droite. Le Pen a l’air très contente de la nomination de Barnier, d’après ses tweets.» Il en est ulcéré. Par notre journaliste Stéphanie Maurice.
Michel Barnier est arrivé à l’hôpital Necker. BFM et franceinfo annoncent l’arrivée du Premier ministre Michel Barnier l’hôpital Necker-Enfants malades, à Paris. Le nouveau chef du gouvernement, qui est en train de constituer son équipe, a souligné vendredi sur TF1 le «besoin immense» de services publics, une de ses priorités, en évoquant la santé et le logement. Il répondra à l’issue de sa visite aux questions de la presse.
Liliane Rovère ( «Dix pour cent») dans le cortège «pour la même raison que les autres». Au milieu de l’agitation qui gagne la rue du Faubourg Saint-Antoine, l’actrice Liliane Rovère est venue manifester «pour la même raison que les autres» : la nomination d’un Premier ministre issu du NFP et «contre la politique d’Emmanuel Macron, en général, depuis sept ans». Que pense-t-elle la procédure de destitution lancée par des députés insoumis ? «Si on y arrive, oui. Ce serait pas mal parce qu’il ne s’en ira pas tout seul». Par Emma Donada.
Jean-Luc Mélenchon dans le cortège parisien.
«Le Premier ministre a été nommé contre le vote populaire», dénonce Manès Nadel (Union syndicale lycéenne), dans le cortège parisien. La jeunesse est à l’honneur en tête de cortège de la manifestation contre «le coup de force de Macron», ce samedi 7 septembre, place de la Bastille. «C’était un appel clair de l’Union syndicale lycéenne», lancé dès le 27 août face au refus d’Emmanuel Macron de nommer un premier ministre issu du Nouveau front populaire, rappelle Manès Nadel, président de l’Union syndicale lycéenne. La mobilisation a pris une toute autre ampleur après la désignation de Michel Barnier, comme Premier ministre, jeudi 5 septembre. «Le Premier ministre a été nommé contre le vote populaire. Il n’est ni en adéquation avec l’Assemblée nationale, ni avec ceux qui se sont mobilisés contre le Rassemblement national et la politique d’Emmanuel Macron», ajoute-t-il. «Le Premier ministre a été choisi par Emmanuel Macron pour faire le pire», alerte de son côté la député insoumise Aurélie Trouvé, choisie pour prendre la parole face aux journalistes, en ce début de manifestation. L’élue dénonce une «alliance entre le RN, la droite et les macronistes» et rappelle que 80 députés ont déposé une procédure de destitution du président de la République. Par Emma Donada.
Pour Faure, Macron s’est mis «sous la tutelle» du RN. Jordan Bardella affirme que «rien ne peut se faire sans [eux]». Olivier Faure tacle sur X (ex-Twitter). Le patron du parti socialiste estime que «Macron et ses amis auraient pu choisir de ne pas censurer le NFP». Le président aurait toutefois «préféré se mettre sous la tutelle du RN».
Chronique «Médiatiques» : Barnier et Duhamel, papoti papota, par Daniel Schneidermann. L’un vient d’être nommé à la tête du gouvernement, l’autre annonce son départ de BFM : Alain Duhamel ne commentera plus l’actualité politique mais avec le nouveau Premier ministre ils ont passé l’été au même endroit, où l’option Barnier circulait déjà… A lire ici.
Michel Barnier effectuera samedi son premier déplacement dans un hôpital parisien «à l’écoute» des soignants. Michel Barnier effectuera samedi son premier déplacement en tant que Premier ministre dans un hôpital parisien, «à l’écoute» des soignants et du personnel hospitalier, a annoncé son entourage. Michel Barnier se rendra dans l’après-midi à l’hôpital Necker, dans le XVe arrondissement de Paris, où il participera notamment à une table ronde avec le personnel de santé, thème qui lui est cher. Il avait souligné vendredi le «besoin immense» de services publics et vanté sa capacité à «négocier», à «mettre des gens ensemble» et à «les écouter».
«A compter de ce jour, Monsieur Barnier est un Premier ministre sous surveillance», estime Jordan Bardella. Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Chalons-en-Champagne, a exigé samedi du nouveau Premier ministre Michel Barnier que «les sujets du Rassemblement national» soient pris en compte par le futur gouvernement, estimant que le locataire de Matignon était «sous surveillance». «Monsieur Barnier est aujourd’hui à la tête d’un futur gouvernement fragile dans lequel il devra intégrer dans les préoccupations, dans l’action qui seront les siennes, les sujets qui sont ceux du Rassemblement national», a déclaré Jordan Bardella à la presse. «Je souhaite que le Premier ministre et le futur gouvernement puissent non seulement se mettre au travail, mais qu’ils puissent être attentifs aux exigences qui sont désormais les nôtres. Et je crois qu’à compter de ce jour, Monsieur Barnier est un Premier ministre sous surveillance […] d’un parti politique qui est désormais incontournable dans le jeu parlementaire», a-t-il ajouté.
Michel Barnier, brouillard à la barre. Le nouveau Premier ministre a réalisé sa première intervention télévisée vendredi soir sur TF1, à l’issue d’une journée de consultations avec la droite et les macronistes. Sans dissiper l’incertitude autour de son futur gouvernement et de sa feuille de route. Un article de Libération à lire ici.
Michel Barnier nommé Premier ministre, brouillard à la barre
6 sept. 2024abonnés
Premières manifestations en cours. Le Mans (Sarthe), Metz (Moselle), Montaubau (Tarn-et-Garonne)… Plusieurs manifestations se sont lancées pour cette journée de mobilisation contre le «coup de force» d’Emmanuel Macron. D’après France Bleu Azur, l’une d’entre elles, à Nice, réunirait quelques 300 à 400 personnes.
Agnès Pannier-Runacher sort la calculatrice. Sur franceinfo, le ministre démissionnaire chargée de l’Agriculture fustige la position du NFP. A grands coups de mathématiques. «Si le NFP a une attitude qui consiste à dire ‘moi, tout moi, rien que moi’, effectivement ils se mettent en dehors du jeu politique politique», s’agace-t-elle. En guise de préambule, elle rappelle que pour qu’une loi soit adoptée par l’Assemblée nationale, il faut que 290 députés votent en sa faveur. La coalition de gauche «a aujourd’hui le plus grand nombre de députés des trois blocs, 192». Du côté du clan présidentiel, ils en comptent 160, rapporte la député Ensemble du Pas-de-Calais. Et «une vingtaine» au centre. «Donc ils sont très loin de la majorité», conclue-t-elle.
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, «la gauche n’est pas exempte de reproches». S’il n’a pas retenu ses coups contre Emmanuel Macron et Michel Barnier sur France Info, le maire (PS) de Rouen a aussi estimé que «la gauche n’est pas exempte de reproches». «La gauche avait l’obligation vis-à-vis des Français de tout faire pour que des réformes de gauche puissent advenir», dit Nicolas Mayer Rossignol, pour qui «à force de vouloir une gauche pure, on a eu une droite plus dure».
Une journée de mobilisation à gauche. La France insoumise organise ce samedi sa riposte dans la rue et appelle à manifester dans des dizaines de villes contre le «coup de force» d’Emmanuel Macron. Les organisateurs annoncent «150 points de mobilisation à travers la France», à commencer par Paris où rendez-vous est donné à 14 heures place de la Bastille. Le patron du parti communiste Fabien Roussel y sera aussi, tandis que la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier défilera à Lille. Le PS préfère, lui, soutenir la mobilisation syndicale du 1er octobre.
Nicolas Mayer-Rossignol fermé à la participation d’élus PS au gouvernement. Invité ce matin de France Info, le maire socialiste de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, opposant interne à Olivier Faure, rejoint le patron de son parti sur la participation d’élus PS au gouvernement. Saisiront-ils la «main tendue» de Michel Barnier, qui tente de composer un gouvernement avec aussi des inflexions sociales-démocrates ? «Non parce que les conditions démocratiques, républicaines, de sa nomination sont absolument scandaleuses», répond sans détour le socialiste. Il reproche notamment à Michel Barnier de ne pas avoir appelé au front républicain. «Il a appelé à faire barrage au RN comme à LFI», rétorque le journaliste de la radio publique. «Ce n’est pas le front républicain, donc», rétorque Mayer-Rossignol, dénonçant un «gouvernement à la main de Mme Le Pen. J’accuse Emmanuel Macron d’avoir négocié un deal avec Mme Le Pen. Ca c’est inacceptable.»
Edouard Philippe réfute mener une «entreprise de déstabilisation» d’Donanuel Macron. L’ancien Premier ministre Edouard Philippe a réfuté ce samedi, dans un entretien à Paris Normandie, mener une «entreprise de déstabilisation du président de la République» et a souhaité qu’Emmanuel Macron «aille au bout de son mandat», après avoir officialisé sa candidature pour l’Elysée cette semaine. «Ce qui est clair c’est que je ne suis pas du tout dans une entreprise de déstabilisation du président de la République. J’ai trop de respect pour les institutions et je pense que le moment est trop dangereux pour que quiconque essaye de faire cela», a déclaré le patron du parti Horizons. Edouard Philippe, qui doit rencontrer le nouveau Premier ministre Michel Barnier dimanche à Matignon, a par ailleurs salué le choix de cette nomination. Michel Barnier est «méthodique, solide, expérimenté et proeuropéen», a-t-il souligné. «Il sait ce qu’est une coalition et n’est pas sectaire», a-t-il ajouté, répétant qu’il ferait ce qu’il pourrait «pour l’aider».