
Des enfants jouent sous une cascade dans le village indigène de la tribu Kuban-Kran Ken qui fait partie des sept tribus Kayapos au sud de l’Etat de Pará. Ce n’est que depuis le début des années 60 que les Kayapos sont en contact avec les populations non indigènes. Leur terre sert de frontière à la déforestation grimpante dans le sud du pays.
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac

Une zone déforestée dans le sud de l’Etat de Maranhao à Grajaú vue de l’hélicoptère d’Ibama, l’agence nationale environnementale brésilienne. L’Etat de Maranhao est l’un des plus affectés par les feux de forêt et par les exploitations forestières illégales. Cet Etat a perdu 75% de sa forêt amazonienne. Les scientifiques affirment que l’Amazonie arrive à un point de basculement. Si la déforestation continue, la forêt pourrait ne jamais récupérer.
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac

Un garde forestier guajajara accablé se recueille à la vue d’un arbre coupé par des bûcherons illégaux dans la réserve Araribóia dans l’Etat de Maranhao. Avec les coupes budgétaires concernant l’environnement et la protection des populations indigènes, les tribus d’Amazonie s’organisent de plus en plus pour former des groupes de justiciers autoproclamés et défendre leurs terres contre les fermiers sans scrupule.
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac

Des membres de la garde forestière guajajara patrouillent dans la réserve indigène Araribóia dans l’Etat de Maranhao. Ils frappent un homme soupçonné de collaborer avec des bûcherons illégaux. Chaque mois, lors des patrouilles sur ce vaste territoire indigène, ces hommes détruisent les campements illégaux et saisissent des équipements quand ils le peuvent.
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac

Un jeune homme a été retrouvé mort dans les rues d’un quartier pauvre de Manaus. Sa famille, les voisins et la police attendent les autorités qui récupéreront le corps pour le déposer à la morgue. La victime a été tuée d’une balle dans la tête. Policiers et riverains pensent que l’homme avait des dettes liées à la drogue. Manaus est devenue l’une des villes les plus violentes du Brésil.
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac

Chercheurs d’or clandestins dans un bar à Crepurizao, une ville d’extraction dans le sud-ouest de l’Etat de Pará. La ville sert de base aux mineurs qui prennent de petits avions pour les nombreuses mines d’or illégales de la région, y compris dans les territoires indigènes et dans les zones protégées de l’Amazonie. L’économie entière de la ville tourne autour de cette activité illicite.
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac

A Pau d’Arco, un paysan sans-terre aide à planter une pancarte en soutien à l’occupation de la ferme de Santa Lucia dans l’Etat Pará. En mai 2017, dix activistes sans-terre y ont été tués par la police. Dans les Etats amazoniens du Brésil, il est courant que des propriétaires terriens fassent affaire avec des policiers pour accomplir crimes ou expulsions. Aujourd’hui, la ferme est occupée par 197 familles de la Ligue des paysans pauvres (LCP).
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac

Ces arbres sont morts lors de l’ouverture du barrage de Belo Monte à Altamira dans l’Etat de Pará. 400 kilomètres carrés de forêt ont été inondés. Au moment de sa construction, le barrage a été décrié par les écologistes et par des groupes de citoyens. Sa viabilité demeure controversée. Des accusations de corruption concernent aussi son financement.
Photo Tommaso Protti pour la fondation Carmignac